mercredi 24 février 2010

Les femmes comptent.

Il y a quelques jours, je lisais qu'une étude avait démontré que les companies comptant plus de femmes aux places dirigeantes (plus de 35%) obtenaient de meilleurs résultats et résistaient également mieux à la crise économique actuelle. Cette étude sera publiée en avril dans le Journal "CNRS Travail, genre et sociétés." Ce phénomène a également été étudié par McKinsey dont le site web reporte le rapport complet.

A écouter également, le débat sur la RSR.

mercredi 17 février 2010

Le paradoxe connaissance-ignorance

J'ai cru à plusieurs reprises que cela n'arriverait jamais, mais j'ai finalement passé toutes les étapes de défenses et de corrections et depuis un mois, je m'habitue gentiment à l'idée du Dr. devant mon nom. La libération ne fut pas aussi grande que je l'espérais tous des derniers mois, car  l'obtention du diplôme précède surtout l'étape de recherche d'emploi et donc d'interrogations existentielles du genre Qui suis-je? Où vais-je? Qu'est-ce que je veux faire de ma vie? Comment vais-je trouver un travail dans le climat économique actuel?

J'ai procédé par élimination: Je sais que je ne veux pas rester dans l'académique: je suis ingénieure plus que chercheuse. Je ne veux plus travailler seule. Ni devant un écran 50 heures par semaine - hors internet. Parmi mes réflexions diverses, j'ai aussi réalisé qu'un paradoxe du travail de thèse, c'est que d'un côté, on devient super spécialisé dans un cas particulier d'une sous-branche de la branche et que de l'autre côté, le temps passé sur le cas particulier de la sous-branche de la branche rend difficile la "formation générale continue", à savoir être à peu près à jour sur les grands sujets de la science actuelle. Par exemple, j'ai entendu que le CERN avait eu des petits soucis avec le démarrage du LHC, mais je me retrouve à compter plus sur The Big Bang Theory que sur la lecture de La Recherche ou Nature - ou même Science & Vie - pour savoir si les scientifiques ont enfin trouvé le boson de Higgs.

La connaissance spécialisée se fait au détriment du généralisme.
La culture, c'est ce qui reste quand on a tout oublié.
Édouard Herriot
Ma culture générale scientifique n'a jamais été aussi bonne qu'à la fin de ma licence de physique. Mais après toutes ces années, il ne m'en reste pas grand chose, à part une capacité à comprendre bien plus rapidement.

C'est d'autant plus frustrant que je pense n'avoir jamais été entourée d'autant de gens brillants que ces dernières années. Avec le recul, je réalise aussi que de devoir enseigner, même si cela prend toujours du temps à un moment où on pense avoir mieux à faire, permet d'avoir une réelle connaissance de la branche.

Le programme dès le printemps sera de reprendre ma liste de lecture là où je l'ai laissée:
  • The Undercover Scientist, par Peter J. Bentley
  • Des atomes dans mon café crème, par Pablo Jensen
  • La physique de tous les jours, par Istvàn Berkes
  • Histoire mondiale des sciences, par Colin Ronan
  • Surely you're joking, Mr. Feynman, par Richard P. Feynman
  • Big Bang, par Simon Singh
  • Lumière et Matière, par Richard P. Feyman
  • Lectures on Physics, par Richard P. Feynman
Soit quelques milliers de pages. 
Je vais peut-être commencer par me remettre au Science & Vie.

Sans compter que si je ne me mets pas un peu à jour, je ne vais pas avoir grand chose à raconter ici.