jeudi 16 décembre 2010

Vision stéréoscopique et flocons de neige.

Je n'ai pas abandonné l'idée de ce blog, mais la période que je traverse n'est pas vraiment propice à ce genre d'exercice, il reste donc en suspens pour une période indéterminée.

Néanmoins, je souhaitais faire un petit clin d'oeil en ces fêtes de fin d'années avec ces images stéréo prise au microscope électronique par le Centre de Recherche Agricole américain.

Je copie ici une image et je vous renvoie sur leur site pour le reste.

Il faut d'abord loucher et quand une troisième image apparaît au centre, détentez vos yeux et fixez-vous sur l'image du centre. Ne vous mettez pas trop près de l'écran (env. 60 cm). Vous pouvez aussi cliquer sur l'image pour l'agrandir.


source: BARC-USDA
Le reste des images se trouve ici.

Je me défile, car il y a tellement de choses passionnantes à raconter ici, la formation de cristaux de neige, la vision stéréoscopique, la miscroscopie électronique...

Joyeuses fêtes et j'espère vous retrouver dans des conditions un peu plus favorables en 2011!

mercredi 24 février 2010

Les femmes comptent.

Il y a quelques jours, je lisais qu'une étude avait démontré que les companies comptant plus de femmes aux places dirigeantes (plus de 35%) obtenaient de meilleurs résultats et résistaient également mieux à la crise économique actuelle. Cette étude sera publiée en avril dans le Journal "CNRS Travail, genre et sociétés." Ce phénomène a également été étudié par McKinsey dont le site web reporte le rapport complet.

A écouter également, le débat sur la RSR.

mercredi 17 février 2010

Le paradoxe connaissance-ignorance

J'ai cru à plusieurs reprises que cela n'arriverait jamais, mais j'ai finalement passé toutes les étapes de défenses et de corrections et depuis un mois, je m'habitue gentiment à l'idée du Dr. devant mon nom. La libération ne fut pas aussi grande que je l'espérais tous des derniers mois, car  l'obtention du diplôme précède surtout l'étape de recherche d'emploi et donc d'interrogations existentielles du genre Qui suis-je? Où vais-je? Qu'est-ce que je veux faire de ma vie? Comment vais-je trouver un travail dans le climat économique actuel?

J'ai procédé par élimination: Je sais que je ne veux pas rester dans l'académique: je suis ingénieure plus que chercheuse. Je ne veux plus travailler seule. Ni devant un écran 50 heures par semaine - hors internet. Parmi mes réflexions diverses, j'ai aussi réalisé qu'un paradoxe du travail de thèse, c'est que d'un côté, on devient super spécialisé dans un cas particulier d'une sous-branche de la branche et que de l'autre côté, le temps passé sur le cas particulier de la sous-branche de la branche rend difficile la "formation générale continue", à savoir être à peu près à jour sur les grands sujets de la science actuelle. Par exemple, j'ai entendu que le CERN avait eu des petits soucis avec le démarrage du LHC, mais je me retrouve à compter plus sur The Big Bang Theory que sur la lecture de La Recherche ou Nature - ou même Science & Vie - pour savoir si les scientifiques ont enfin trouvé le boson de Higgs.

La connaissance spécialisée se fait au détriment du généralisme.
La culture, c'est ce qui reste quand on a tout oublié.
Édouard Herriot
Ma culture générale scientifique n'a jamais été aussi bonne qu'à la fin de ma licence de physique. Mais après toutes ces années, il ne m'en reste pas grand chose, à part une capacité à comprendre bien plus rapidement.

C'est d'autant plus frustrant que je pense n'avoir jamais été entourée d'autant de gens brillants que ces dernières années. Avec le recul, je réalise aussi que de devoir enseigner, même si cela prend toujours du temps à un moment où on pense avoir mieux à faire, permet d'avoir une réelle connaissance de la branche.

Le programme dès le printemps sera de reprendre ma liste de lecture là où je l'ai laissée:
  • The Undercover Scientist, par Peter J. Bentley
  • Des atomes dans mon café crème, par Pablo Jensen
  • La physique de tous les jours, par Istvàn Berkes
  • Histoire mondiale des sciences, par Colin Ronan
  • Surely you're joking, Mr. Feynman, par Richard P. Feynman
  • Big Bang, par Simon Singh
  • Lumière et Matière, par Richard P. Feyman
  • Lectures on Physics, par Richard P. Feynman
Soit quelques milliers de pages. 
Je vais peut-être commencer par me remettre au Science & Vie.

Sans compter que si je ne me mets pas un peu à jour, je ne vais pas avoir grand chose à raconter ici.

dimanche 6 décembre 2009

Science et poésie.

J'aimerais également partager deux jolies choses.

Tout d'abord, comme c'est de saison: le plus petit bonhomme de neige du monde fait 0.01 mm et a même un nez!


Il ne s'agit par contre pas de neige, mais de deux petites billes d'étain liées par du platine. Les traits du visage ont été creusé à l'aide d'un faisceau d'ions. Le lien en anglais se trouve ici.

La deuxième chose que j'aimerais partager est une vidéo montrant des gouttelettes d'eau qui tombent une a une, mais filmées à 2000 images/seconde...



Je dois avouer que je n'ai pas retenu grand chose de mes cours de physique des surfaces, à part peut-être que l'énergie nécessaire pour créer une interface est grande et que la nature tend donc à en réduire la surface en donnant une forme sphériques aux gouttes et bulles. Je pense qu'on m'aurait plus captivée et motivée pour ces cours s'ils avaient commencé par une vidéo de ce genre.

De retour.

Je n'ai pas encore abandonné ce blog. La rédaction d'une thèse et ses nombreux cycles lecture-correction-récriture finissent par devenir pénibles et obsédants. Le meilleur moyen de ne pas complètement perdre la raison - et son entourage - est d'avoir une vie aussi normale que possible pendant les rares moments de répit. Ce qui requiert de ne pas bloguer au sujet de sa thèse. Ni aucune autre sujet ayant trait de près, de loin ou de très loin à la science, la technologie, les ordinateurs, les salles de bibliothèques, les livres, le papier, les stylos, ni rien. Durant cette période, aucun plaisir ressenti à lire de la science, même vulgarisée.

Me revoilà donc après quelques mois. Je parle probablement encore dans le vide d'internet, le nombre de mes notes ne m'ayant pas encore garanti l'accès aux premières pages de google. Mais j'ai envie de continuer, même si publier un contenu qui à justement du contenu prend du temps.

J'ai donc rendu il y a un peu plus d'un mois. Ce qui signifie que je ne suis plus qu'à quelques jours de défendre mon travail. La présentation est prête, jamais je n'avais passé autant de temps sur mes slides. Les sentiments que m'évoque la situation présente sont vraiment étranges. Je dois défendre mon travail devant des gens que je connais - à des degrés divers - et qui ont déjà rendu leur rapport. Ce qui veut dire que, à moins que leur avis soient mitigés, les dés sont déjà - plus ou moins - jetés. De plus, un directeur de thèse qui fait son travail correctement ne laisse pas son étudiant présenter sans estimer lui-même que la qualité du travail est suffisante. Mais voilà, rien n'est sûr, même si ce qui ce jouera est probablement la quantité de corrections à apporter à mon manuscrit.

Sans compter qu'à la suite de cela, plein d'inconnues encore. La direction que je veux prendre, le risque du chômage, rester en Suisse ou partir à l'étranger. Tout cela, j'essaie de ne pas encore trop y penser.

Quelques jours encore.


vendredi 14 août 2009

Pense-bête.

Franchement, je me demande bien à quoi je pensais en commençant ce projet aussi proche de la fin de ma thèse! Les pages s'accumulent, le stress aussi, et mes considérations portent plus sur LaTeX que sur l'épistémologie ou la destinée de l'Homme et je préfère passer mes moments de libres au soleil.

En attendant, que ce coin d'internet me serve au moins à quelque chose: un petit pense-bête.

Pour une figure composée de plusieurs sous-figures qui sont trop grosses pour être toutes mises sur la même page, il suffit d'utiliser le traditionnel package subfigure accompagné de captcont qui permet de garder la numérotation des figures même sur plusieurs pages.

Tada.


Nan mais alors tout faux. Déjà, subfigure s'acharne a coller tout sur la même page, donc fail et ensuite, faut avoir essayé avant de prétendre avoir compris.

Donc il faut utiliser figure comme d'habitude, le seul changement est au niveau de \caption qu'il faut remplacer par \captcont sauf pour la dernière figure qui prend aussi \caption. Si j'ai trois figures, les deux premières prennent \captcont et la dernière \caption et les trois figures auront le même numéro de figure. Je pensais que ça gérait la numérotation en changeant numérotant les figures par 1.1. (a), (b) et (c), par exemple, mais en fait ça donne juste 1.1 aux trois figures, donc il faut indiquer soi-même comme un grand dans la légende qu'il s'agit d'une même figure.

Voilà.